En enlevant le mât, nous avons remarqué que le câble reliant ce dernier au génois était cassé, donc on a dû en commander un nouveau. Il devrait arriver de Tahiti lundi. Sinon, le reste des réparations est maintenant terminé. Le pied du mât est tout neuf, prêt à affronter de nouvelles aventures. Les derniers jours étaient à vrai dire assez stressants, Yves et Philipp ont bossé comme des fous.
Le matériel reçu de France n'étant pas complet, nous avons été forcé à trouver une autre solution sur place; le mât a donc été coupé et ressoudé à une nouvelle pièce. L'ambiance sur l'île est relaxe et bonne enfant, les gens sont patients, toujours souriants et de bonne humeur mais ils travaillent cependant de manière très professionnelle; rien à voir avec les réparations que l'on avait effectuées à la Martinique ("c'est la magie de Raiateia"- dixit le chef de chantier).

Dans l'attente, nous découvrons les alentours de Raiateia sans Libellule.

Marche au travers de la jungle; nous apprenons à reconnaître les espèces endémiques à celles qui ont été importées et l'arbre sur lequel taper avec un caillou au cas où l'on se perdait.

Tours en bicyclette en gonflant nos poumons d'air pur.

Plongées sous-marines pour les plongeurs et plongeuses; Anissa et Molly, elles, préférant s'amuser à la piscine du matin au soir.

Magnifique journée aussi à découvir la petite île Taha'a, située au nord de Raiateia: snorkeling dans un magnifique "jardin" de corail (où nous avons pû caresser les anémones de mer que l'on voit sur la photo), visites -d'une ferme de perles (qui savait que les nucleus formant les perles de Tahiti viennent en fait du Missipipi?), -d'une ferme de vanille biologique (jamais nous n'avions realisé le travail nécessaire pour obtenir une gousse de vanille - imaginez-vous que chacune d'elle a même besoin d'être massée pendant quelques semaines avant d'être mise en paquet!!**) - et d'un centre de rehabilitation pour animaux de la mer blessés.

Malgré le stress, il y a en effet pire endroit au monde pour attendre de continuer notre chemin.

** la vanille polynésienne est une orchidée sauvage que l'on fait pousser sur des arbustes. Pour obtenir le fruit (la vanille), il est nécessaire que les fleurs de l'orchidée soient fécondées grâce à une méthode de fécondation artificielle.