Charmante Guadeloupe
15 April 2017 | Baie Deshaies, Guadeloupe
Francis, nuageux, 22°C
Notre coup de coeur de ce voyage pour nous deux fut sans doute la Guadeloupe malgré notre passage en coup de vent. Notre arrêt de cinq jours à Anse Deshaies, dans le nord de Basse-Terre fut très agréable malgré le grand achalandage des plaisanciers. Et pour compte: la baie est bien protégée des vents et de la houle, on peut (apparemment) voir de beaux coreaux à l'entrée et les petits restaurants sympas abondent le long du rivage. Le village a gardé malgré tout son cachet de hameau de pêcheur avec les petites cabanes aux couleurs guillerettes épaulant les commerces touristiques.
Vous pouvez voir une panoramique de la baie ici: http://pnr.ma/ejhozi
Comme nous étions pris par notre échéancier serré, je n'ai pas pû profiter des sorties de plongées au parc Cousteau à 10km plus au sud. À ne pas manquer, paraît-il... ce sera pour l'hiver prochain. L'amirale aura alors ses cartes de plongée et pourra m'accompagner.
Après avoir dédouané et fait quelques provisions (dont des légumes frais, des vrais croissants et baguettes chaudes), nous nous sommes reposés le lendemain et nous sommes allés le jour suivant au Jardin Botanique de Deshaies. Je m'en veux d'avoir fait confiance à Google Maps et cru que le jardin n'était qu'à 800 mètres de la plage. Erreur! Il est à près de deux kilomètres au bout d'une route pentée à 10%. Çà doit être pour ça que le Jardin offre le service de navette... Françoise m'en veut encore.
Mais l'effort en valait la peine: établi dans les année 80 par Coluche, le jardin a grandi depuis et est maintenant un des plus grands des Caraibes avec des milliers de variétés de plantes tropicales, des perroquets aras, flamands roses dans un décor spectaculaire. Le dîner au restaurant du jardin, au sommet d'une chute n'a rien à comparer aux concessions minables qu'on retrouve au jardin Botanique de Montréal: accras de morue, boudin noir et blanc, pâté de crabe et poissons frais servis dans une sauce créole. Mmmm...
Nous sommes repartis enchantés par Deshaies et nous nous promettons d'y revenir.
Un passage de six heures sous le vent de l'île nous a amené jusqu'aux Saintes, un groupe d'îles à huit kilomètres au sud de la pointe de Basse-Terre. Le vent s'engouffre dans le détroit et nous a surpris par de belles rafales jusqu'à 26 noeuds à quelques reprises. Une partie du stock dans la chambre avant s'est retrouvé sur le plancher sauf la bière, mais de justesse.
L'anse du Bourg des Saintes est bien protégée et très populaire: beaucoup de place pour beaucoup de bateaux: http://pnr.ma/aaCVxP
(pouvez-voir la maison bleue et blanche en forme de proue de bateau?)
Interdit d'ancrer dans l'anse: il faut prendre une bouée. Après une plongée d'inspection, on a pu constater que l'attache était solide. Une demi-heure après, la vedette du centre Multiservice vient collecter les frais d'amarrage: 12.50Euros/jour. On s'est par la suite un peu égaré dans le village pour trouver le centre afin de faire notre clairance de sortie, les gens nous envoyant par-ci, puis par-là. On fait toujours l'erreur de ne pas apporter le guide de navigation avec nous à terre dans lequel une carte indique bien l'endroit. Au moment où nous sommes allés, c'était la fin d'une partie de foot et les jeunes avaient monopolisé toutes les chaises pour regarder le match sur grand écran. C'était presque gênant de demander à un de ces fans de nous laisser sa chaise pour faire la clairance sur le poste informatique. Quel façon civilisée de faire son dédouanement: nous n'avons vu qu'un seul douanier (à Saint-Martin), tout le reste du temps, le processus se faisant en ligne.
Prochaine étape: Dominica. Maintenant que les vents ne sont plus de face, nous voulons passer rapidement d'île en île jusqu'à Grenade: une nouvelle île par jour pendant dix jours. C'est la course mais pour en profiter plus lentement l'hiver prochain.