Superstorm Sandy
11 November 2012 | Fort Lauderdale
Voahangy
Charleston, Oct 24-Nov 2, 2012
For us cruisers, the key to safety is preparation. We take care of the boat with regular maintenance, scheduled refits, believing that it will take care of us in return (i.e. stay afloat and remain a comfortable home while taking us places). We also take great care of watching the weather, choosing routes according to the seasons and watching out for possible storms before setting sail. An eye on the sky and an ear to the weather radio!
Beside sight-seeing, one of the reasons we decided to spend the northern summer and fall cruising the United States’ north east was to escape the Caribbean hurricane season. It typically lasts from June to November, the riskiest months being August and September. Occasionally a hurricane will travel as far north as New York (as hurricane Irene did last August) but that’s pretty unusual. This year’s summer has been exceptionally warm in the US and free of any major storms. We did experience a couple of severe thunderstorms in Washington DC and Newport RI, with winds gusting up to 70 knots, but in each case it only lasted 30 minutes and we were safely anchored, so were never in any danger.
As the season advances, the likelihood of a tropical storm decreases and with the temperatures dropping, we have shifted our focus more on cold frontal systems originating from the Mid-West. The general idea is to either sail south before a front reaches us, or stay put and ride the northwesterns behind it as high pressure builds along the coast.
We left Annapolis on Sunday Oct 21, when the weather was great, but Terry was worried about a cold front coming from the Midwest and we didn’t want to get caught in that. It wasn’t until we were half way down the Chesapeake Bay that we saw a tropical storm developing near Jamaica in the Caribbean’s, and predicted to move slowly north towards Florida within a week. Dilemma was this: did we turn back and wait for the storm to pass and disappear out to sea as most tropical storms do, all the while risking running into the cold front we were trying to avoid, or did we keep going, pushing to the safest harbor while the weather was still good? We knew we had a 3 day window before conditions deteriorated and quickly looking at the charts, we established that we could make it to Charleston, South Carolina, in time. I called the Charleston Harbor Marina and booked a space, and decision was made to keep sailing.
The trip down was windless, sunny and beautiful, which felt weird considering that we were travelling between 2 big lows, we even caught fish (2 tuna fish and a sailfish we released as we don’t enjoy eating protected species) so overall had a great time.
We arrived in Charleston on Wednesday Oct 24, a very warm day, welcomed by dolphins frolicking inside the marina (permanent residents we’re told), and if it wasn’t for the now never ending storm warnings on TV, you’d never have known something terrible was brewing. Sandy, as the storm was now called, was sitting outside Florida and moving north slowly towards the Carolinas. The wind gradually picked up and by the time it reached our latitudes on Saturday Oct 27, the barometer was down to 977mb, we experienced heavy rain and strong gusts, but as the storm was located some 300 miles out to sea we never saw anything over 40 knots.
Obviously we were glad to be in Charleston, had we stayed in Annapolis would have been more traumatic (though they experienced hurricane force winds and rain, our friends didn’t suffer any damage I must say.) Most distressing was watching the damage caused by Sandy between New Jersey and Long Island, where other friends on land seriously coped it! To think that a lot of the places we enjoyed this summer have been smashed/wiped/buried is heart breaking. It will take a long time to clean up and recover, and we feel for the American people who have been touched by this tragedy. Thankfully, all our cruising friends in the US we’ve contacted were safe and counting themselves lucky the storm didn’t reach them.
It’s November 2nd, the after effects of Sandy here have been very strong and cold winds as frigid air from Canada has been sucked in all week. We’ve stayed put at the marina, unable to get off the boat for 2 days, as waters from the bay kept breaking over the floating jetty. Basically we’re waiting for the gales to die down and the seas to settle enough for our next leg to Savannah, Georgia, 65nm south. I know, it is a short trip, nevertheless we’re watching these weather grib files thoroughly, waiting for the perfect window. With less than a month to go until the official end of hurricane season, we like to think that Sandy was the last storm for the year; but one thing we never forget is that safety comes first (yes, before fun!) and we have to remain vigilant no matter what.
(*) Apologies for the delay between posts, I thought it best to mention our Sandy experience sooner rather than later.
Charleston, 24 Octobre-2 Novembre, 2012
Pour nous, naviguer en toute sécurité est une question de préparation. Nous bichonnons le bateau en l’entretenant régulièrement et renouvelant l’équipement en cas de besoin, nous assurant ainsi qu’il nous demeurera fidèle (non seulement en restant à flot et mais aussi un cocon confortable qui nous transporte d’un endroit a l’autre). On surveille également la météo, en choisissant notre route selon les saisons et gardant un œil sur les possibles tempêtes avant d’appareiller. L’œil rive sur le ciel et l’oreille collée a la radio !
A part le tourisme, une des raisons pour laquelle nous avons décidé de naviguer cet été et automne dans le Nord Est des Etats-Unis était d’éviter la saison des cyclones dans les Antilles. Elle dure normalement de Juin à Novembre, Aout et Septembre étant les mois les plus « à risque ». Occasionnellement un cyclone atteint jusqu’à New York (comme le cyclone Irène l’a prouvé en Aout dernier) mais c’est plutôt rare. Cet été il a fait très chaud aux Etats- Unis et les tempêtes se sont faites assez rares. On a fait l’expérience de 2 violents orages à Washington DC et Newport RI, avec des vents de près de 70 nœuds, mais dans les deux cas cela n’a duré qu’une demi-heure et nous étions mouilles en toute sécurité, donc jamais en danger.
Au fur et à mesure que la saison avance, la probabilité d’une tempête tropicale diminue et alors que l’air se refroidit, notre attention se porte plus sur les fronts froids qui se forment dans le Midwest. L’idée est ou de mettre le cap sur le Sud en mettant le plus de distance possible entre la dépression et nous, ou bien attendre qu’elle passe et profiter des vents de nord-ouest qui soufflent derrière résultant d’une zone de haute pression le long de la cote.
Nous avons quitté Annapolis le dimanche 21 Octobre, le temps était superbe, mais Terry s’est inquiété a la vue d’une de ces dépression provenant du Midwest et on ne voulait pas risquer de se faire prendre dedans. Ce n’est qu’une fois à mi-chemin dans la baie de Chesapeake qu’on a vu une tempête tropicale se développer près de la Jamaïque, les experts annonçant une lente trajectoire vers la Floride d’ici une semaine. Le dilemme était le suivant : faisions nous demi-tour et attendions que la tempête passe et disparaisse en mer comme les tempêtes tropicales le font d’habitude, tout en prenant le risque de rencontrer la dépression qu’on essaye d’éviter ; ou continuions nous en mettant le cap sur le port le plus sur pendant que la météo était encore bonne ? Avec 3 jours avant que les conditions ne se détériorent, on a calculé qu’on pouvait atteindre Charleston dans la Caroline du Sud a temps. Par chance on a pu réserver une place à la Charleston Harbor Marina, donc la décision fut prise : on continue droit devant !
Ce fut une navigation parfaite, calme et ensoleillée, ce qui était d’autant plus étrange qu’on se savait naviguer entre 2 grosses dépressions. Nous avons même pêché (2 thons et 1 voilier qu’on a relâché, vu que nous n’aimons pas consommer des espèces protégées), c’est pour dire !
Nous sommes arrivés à Charleston le mercredi 24 octobre, par un jour de grande chaleur, accueillis par des dauphins qui s’amusent dans la marina (des résidents permanents apparemment), et si ce n’était pas pour les avis de tempête en boucle a la télé, qui aurait deviné qu’un drame se profilait à l’horizon ? La tempête maintenant nommée Sandy, était située au large de la Floride et se déplaçait lentement vers la Caroline. Le vent s’est intensifie progressivement et lorsqu’il atteint nos latitudes le samedi 27 octobre, le baromètre avait chuté à 977mb, la pluie n’arrêtait pas de tomber, accompagnée de grosses rafales, mais la tempête demeurant à 300 miles au large, nous avons eu la chance de ne sentir pas plus de 40 nœuds de vent.
De toute évidence nous étions heureux d’être à Charleston, ça aurait été une toute autre histoire si nous étions reste à Annapolis (rassurez-vous, malgré les conditions cycloniques, nos amis la bas s’en sont bien tires). Le plus pénible a été de voir les dégâts causés par Sandy entre le New Jersey et Long Island, ou d’autres de nos amis à terre ont sérieusement souffert ! Ca nous fend le cœur de constater tous ces endroits où nous avons passé de bons moments cet été, détruits, ensevelis, rayes de la carte. Il leur faudra beaucoup de temps pour s’en remettre, et on compatit pour les Américains qui ont été affectés par cette tragédie. Les bateaux amis que nous avons contacté aux US sont tous sains et saufs et soulages de ne pas avoir été sur le passage de la tempête.
Nous sommes le 2 novembre, les séquelles de Sandy cette semaine ont été des vents très forts et froids, causes par l’aspiration d’un air glacial venant du Canada. On est restes à la marina, ne pouvant pas quitter le bateau pendant 2 jours, car les vagues n’arrêtent pas de déferler sur le ponton. En gros, nous attendons que le vent tombe et la mer se calme avant d’entamer notre prochaine navigation vers Savannah, Georgie. Ce n’est qu’une courte distance, 65 miles nautiques, mais on observe les fichiers grib scrupuleusement, guettant la bonne fenêtre météo. La saison des cyclones s’achève officiellement dans moins d’un mois, en théorie Sandy devrait donc être la dernière tempête tropicale cette année, mais n’oublions jamais que la sécurité compte avant tout et qu’il vaut mieux rester vigilants.
(*) Desolee pour le delai entre les billets, je pensais qu’il valait mieux mentionner notre experience Sandy maintenant plutot que dans quelques semaines.