Barbuda Highlights
14 April 2012 | Providenciales, Turks & Caicos
Voahangy
Barbuda, February 24, 2012
Barbuda lies 30 nautical miles due north of Antigua, and because its waters are quite shallow and peppered with reefs, you need to be very good at reading the water colours to navigate thru (as well as a good chart program). This means that very few yachts stop there, and the ones that do generally rave about enjoying miles of unspoiled beaches in uncrowded anchorages.
After hearing such reports from friends, we had to see for ourselves what the Barbudians call the best kept secret of the Caribbean. Our anchorage for the week is off Diana Princess of Wales beach, named after the late princess who apparently used to vacation here, escaping the paparazzi’s. It is by far the most stunning beach, caressed by turquoise waters and covered with creamy-pink sand which runs for miles. There are 2 resorts on either end of the beach: the Cocoa Pt. Lodge, which is off-limits to visitors (they have security guards stationed on a little blue hut in the sand, cute!!) and the K-Club which used to be Princess Diana’s favourite but fell victim to the GFC and is now abandoned. So, basically there are no facilities ashore, and while the beach is open to the public, the land beyond is private property (as the kids found out when venturing inland looking for firewood, and where duly escorted back by the guard!)
Not that this privacy issue bothers us, our days are filled with school, swims off the boat, snorkelling, picnics, and long walks on the beach. MIAOUSS followed us from Antigua, joined by other French family boats ANANDA and ODYSSEY. With others having taken advantage of the good weather and arriving as well, our once quiet anchorage is now looking like Grand Central Station: we count 13 boats one evening! Terry calls it a French invasion, but in all fairness a couple of the yachts are English. Admittedly, they must feel surrendered when the crew from our 4 boats land on the beach for afternoon games and sunset drinks. MIAOUSS pulled out all stops for Xavier’s 12th birthday, organising an afternoon tea on the beach: it was a fantastic team effort, with ANANDA supplying the table and coconut cake, ODYSSEY the pancakes and red wine, VOAHANGY a quiche, chips and white wine, and MIAOUSS more pancakes, the birthday cake and champagne. Many passers-by asked which charter boat we came out of!
One of the highlights of our stay has been the visit to the frigatebird rookery on the other side of the island. It was a bit of an expedition to get there, landing on the beach, driving to Codrington by taxi, being picked up by a guide in an open boat who took us the mangrove lagoon and to the frigate bird colony. Reportedly the largest in the eastern Caribbean, it is quite a sight with thousands of birds nesting in the mangrove. It’s mating season, and the males display “their stuff” by blowing a bright red pouch under their throat to the size of a balloon and clicking their beaks. Some birds have already laid their eggs (one per couple) and are sitting on their nests, some have hatched and parents are busy feeding them, a few are circling in the air and we’re all guessing they’re either arguing for a landing spot or looking for food. The size of a hen, the frigate bird has a wingspan of 6 feet, the greatest area in proportion to their weight of any bird. This means that it is quite awkward on its tiny feet, and finds it difficult to take off if it becomes submerged. Add to it a lack of natural oil in its feathers which prevents it from entering the sea, and you have a bird which is helpless in the water but very fast and graceful in the air. They feed by letting other birds do the fishing and scaring them to the point where they drop their catch, as the food drops the frigate bird will swoop it up mid-air. Anne amazed us and the guide when she said she remembered seeing these birds in the Galapagos, she was only 5 years old back then, even I had to read our logs to remember!
Of equal interest to the kids, was the upside-down jellyfish we found sitting in the bottom of the lagoon. These types of jellyfish don’t swim much, and as they have some kind of algae growing on them, they turn upside down to expose the plants to maximum sunlight. One great characteristic of the Cassiopea (its scientific name) is the lack of long marginal tentacles, and being harmless to humans, they can be picked up easily.
That’s it for the natural science lesson, a delightful lunch of grilled lobster (staple diet here, and at $15 a plate, it’s cheaper than steak!) rounded up the excursion nicely!
Barbuda, 24 février 2012
Barbuda est située a 30 miles nautiques au nord d’Antigua, et vu les hauts fonds et récifs disséminés un peu partout, la navigation s’y fait « a vue », en « lisant » la couleur de l’eau (et à l’aide d’un bon programme de navigation). Par conséquent, peu de plaisanciers y font escale, et ceux qui s’y arrêtent généralement profitent des immenses plages désertes dans des mouillages isoles.
Apres avoir entendu de tels récits, on a décidé de découvrir nous-mêmes ce que les barbudiens appellent le secret le mieux garde de toutes les Antilles. Notre mouillage pour la semaine est au large de la plage Diana, Princess of Wales, ainsi nomme à la mémoire de la princesse qui y venait en villégiature, pour échapper à la pression des paparazzis. C’est de loin la plage la plus splendide, caressée par des eaux turquoises et couverte de sable rose-crème qui s’étend pendant des miles entiers. Il y a 2 resorts, à chaque extrémité : le Cocoa Pt Lodge qui est interdit d’accès aux visiteurs (ils ont même des agents de sécurité stationnés dans une guérite dans le sable, ce n’est pas mignon ?), et le K-Club ou la princesse Diana séjournait pendant ses vacances, et maintenant abandonne victime semble-t-il de la crise financière de 2008. Il n’y a donc aucune installation sur la rive, et bien que la plage appartienne à tout le monde, les terres au-delà sont propriétés privées (ce que les enfants ont découvert quand ils se sont aventures un peu trop à l’intérieur pour chercher de quoi faire un feu de bois et se sont fait sermonnés par le garde !)
Non pas que ces propriétés privées nous intéressent, nous sommes déjà bien occupes avec l’école, la baignade du bateau, le snorkelling, les pique-niques, et les longues balades sur la plage. MIAOUSS nous a rejoints depuis Antigua, suivis de 2 autres bateaux-familles français, ANANDA et ODYSSEY. D’autres voiliers ont également pris l’avantage d'une bonne fenêtre météo et sont arrivés le lendemain, donc notre mouillage jadis très calme et isole, ressemble maintenant à un hall de gare en période de pointe : on a compte pas moins de 13 bateaux un soir ! Terry appelle ça une invasion française, mais soyons justes, il y a 2 bateaux anglais. Il est vrai qu’ils doivent se sentir submerges quand les équipages de nos 4 bateaux débarquent pour des jeux de plage et apéros au couchant. MIAOUSS a remue ciel et terre pour organiser un gouter d’anniversaire sur la plage pour les 12 ans de leur fils Xavier : ce fut un vrai travail d’équipe, ANANDA fournissant la table et un gâteau coco, ODYSSEY des crêpes et du vin rouge, VOAHANGY une quiche, des chips et du vin blanc, et MIAOUSS encore des crêpes, le gâteau d’anniversaire et le champagne. Plus d’un passant nous a demandé de quel bateau charter on venait !
Un des moments les plus marquants de notre séjour a été la visite de la colonie de frégates à l’autre bout de l’ile. Quelle expédition pour y aller : il a fallu débarquer sur la plage, prendre un taxi pour la capitale Codrington, se faire embarquer par un guide qui nous a emmené au fond du lagon, ou se trouve la colonie la plus large dans les Antilles. C’est un spectacle fascinant que de voir ces milliers d’oiseaux niches dans les palétuviers. C’est la saison des amours en ce moment, et les males se pavanent en gonflant la grosse poche rouge qu’ils ont sous la gorge et claquant leurs becs. Certains oiseaux ont déjà pondu leur œuf (un seul par couple) et sont figes sur leur nid, d’autres sont déjà sortis de l’œuf et reçoivent la becquée des parents, quelques-uns tournent en rond et on se demande s’ils cherchent un endroit pour atterrir ou tout simplement de la nourriture. Avec un corps de la taille d’une poule, la frégate a une envergure de 1m80, la proportion la plus grande par rapport à son poids. Ça veut dire que c’est un oiseau assez maladroit sur ses pattes minuscules, et il à du mal à décoller une fois submerge. Comme en plus ses plumes manquent d’huiles naturelles, ce qui l’empêche d’entrer en contact avec l’eau de mer, voilà un oiseau bien impuissant dans l’eau, par contre très rapide et efficace dans l’air. Il se nourrit en laissant les autres oiseaux attraper le poisson et les harcelle à tel point qu’ils lâchent leur proie ; c’est alors que la frégate va descendre en pique et saisir la nourriture en plein vol. Anne nous a épatés quand elle s’est souvenue avoir vu ces oiseaux aux Galápagos, elle n’avait que 5 ans et j’ai du reparcourir mes logs de l’époque pour vérifier !
Tout aussi intéressant pour les enfants, a été la découverte des méduses « inversées » qui vivent au fond du lagon. Ce genre de méduses ne nage pas beaucoup, et comme une espèce d’algue pousse dessus, elles se tournent à l’envers pour l’exposer au soleil le plus possible. Ces Cassoipea (leur nom scientifique) ont pour caractéristique l’absence de tentacules, elles sont donc inoffensives et peuvent être attrapées facilement.
Voilà pour la leçon de science et vie, de retour au village l’excursion s’est terminée par un délicieux déjeuner de langouste grillée (denrée de base ici, à $15 le plat, c’est moins cher qu’un steak !).