Going to the other side...Pacific here we come
05 April 2014 | Colon, Panama
Voahangy
Most of you know that we operate on our own. Yep, we have no crew. While we like to have family and friends on board, sharing our fantastic lifestyle, we always found that our privacy was more important than the convenience of having paid help. This week, however, was one of these rare occasions when I wish we had crew.
It started with us going to the fuel dock for topping up. We only needed 600 litres of fuel, to top up the main tanks and fill up our auxiliary bladders. It was supposed to be a piece of cake, except that the wind was blowing strongly, the guy at the dock would not tie up our lines as instructed and we ended up having 3 attempts before securing the boat to the fuel dock. All this in full view of the rest of the marina and anyone who knows Terry will imagine how embarrassed he was to make such a display ("It's not that difficult!") So we set out to fill out the bladders on the top deck (as extra to the 1300 litres for the upcoming Pacific crossing) and the nozzle would not fit our hose properly letting in more air than it was supposed to. When it came close to full, diesel gushed out of the hose, splashing all over me and the deck! And not a small amount I might add, enough to soak my clothes and shoes and worry about walking around anyone with a match or a cigarette. The whole exercise took about 1 hour, with the local operator having a chuckle as he handed us a bottle of detergent to wash out all the fuel of the deck (must be a regular occurrence!), while I ended up soaking the clothes in a bucket full of detergent (never mind the boat shoes they're a gonner, I need to shop for new ones!)
Then came the time to attend to our gennaker which we had repaired back in Fort Lauderdale 18 months ago and stowed away since without using it. We attempted to set it up yesterday, but unbeknownst to us, it was entangled and completely flogged itself on the way up the mast. A friend pointed to a cut portion on the sail, which required fixing. Better finding that out here rather than the middle of the ocean (thanks Fred!) So we had to take it down, get it off the boat somehow (boy these things are so heavy and cumbersome to carry!) in a trolley and spread it out on the grass, with the corners held firmly by Marc's gym weights. Luckily the cut was small, and after applying a good amount of sticky sail tape, we rolled it and hauled it back onto the deck where it is sitting until the wind drops enough for us to hoist it up again (don't want to make a spectacle of ourselves!)
And that is for what Terry and I worked on together. We've had our separate list of chores ( sorry tasks!) as long as my arm. His reads like this: engines maintenance, set up spare fuel tanks, service watermaker, repair cabin fans, check rigging, refill gas bottles,...Mine is like that: laundry, inventory and provisioning, check kids schooling and upload work, banking, cook and freeze, liaise with agent for transit...if only we had crew. Even the socialising feels like work as we are surrounded by like- minded cruisers, all planning to go thru the canal at some point, and conversations consist of information exchange. After many days of preparations, waiting for officials and notice of transit date, we gave up on our original plan to visit Panama City overnight. The boat would have been safe in the marina, so would the kids, who didn't want to see another old City. But we're just too tired. Had enough of crowds, shops, cars, bad service. On the positive side we have met a few cruising families here, so the company has been good and the kids are looking forward to cruise along with a few new friends going the same route as we are. That gives everyone something to look forward in the next passage into the Pacific.
So it's official, we are leaving the marina this afternoon (Saturday April 5th), picking up a couple of line handlers and traversing 3 locks before setting reaching the Pacific. As of Monday we will officially be on the way home!
PS: Apologies for my updates being out of sync again, and no French translation for this one. I was full of good intentions to post the San Blas story and photos, but just ran out of time. At least I will have plenty of time to write during the next crossing. Stay tuned!
La plupart d’entre vous savez que nous naviguons seuls. Eh oui, sans équipage. On aime recevoir la famille et les amis à bord et leur faire partager notre style de vie, mais la préservation de notre intimité a toujours été plus importante que l’avantage procure par des employés. Ceci dit, cette semaine à Shelter Bay marina fut une des rares occasions ou j’aurais vraiment aimé avoir des équipiers.
A commencer par notre séance au ponton de ravitaillement pour faire le plein de gasoil. On n’avait besoin que de 600 litres pour remplir les réservoirs principaux et auxiliaires. Ça aurait du être du gâteau, sauf que le vent soufflait assez fort, le gars sur le ponton ne voulait pas attacher nos amarres comme on le souhaitait et il a fallu s’y prendre a 3 fois pour amarrer en toute sécurité. Tout cela sous les yeux du reste de la marina et ceux qui connaissent Terry peuvent imaginer son embarras a l’idée de s’être donne en spectacle (« Ce n’est pourtant pas si complique ! ») Donc nous nous apprêtons à remplir les réservoirs auxiliaires sur le pont (en plus des 1300 litres pour notre traversée du Pacifique), et voilà que l’embout ne rentre pas dans le tuyau correctement et laisse passer plus d’air que prévu. Une fois le réservoir plein, le gasoil a jailli du tuyau, m’aspergeant de la tête aux pieds ! Et pas en petite quantité je dois dire, assez pour tremper mes habits et mes chaussures et garder mes distances loin des flammes et des fumeurs. L’opération a duré une bonne heure, au bout de laquelle le pompiste à bien rit en nous tendant une bouteille de détergent pour nettoyer notre pont (il doit avoir l’habitude), et j’ai mis mes affaires dans un seau plein de lessive (moins les chaussures qui sont complètement ruinées, besoin d’une paire neuve !)
Ensuite ce fut le tour du gennaker qu’on avait fait réparer a Fort Lauderdale il y a 18 mois et qu’on avait range depuis sans l’utiliser. On a essayé de l’installer hier, mais la voile était emmêlée à notre insu et s’est complètement enroulée pendant qu’on la montait. Un ami nous a indiqué une section de la voile endommagée, qu’il fallait à tout prix réparer. Au moins mieux vaut découvrir les dégâts avant de partir, plutôt qu’en pleine mer (merci Fred !) Il a donc fallu redescendre le gennaker, le transférer du bateau (mon dieu que ces trucs sont lourds et difficile à porter !) dans un chariot pour l’étaler sur la pelouse, tenue en place par les haltères de Marc. Heureusement que la fissure était petite, et après application d’une bonne dose de ruban adhésif on l’a re-enroulee, hissée sur le pont ou elle est demeure actuellement en attendant que le vent tombe suffisamment pour la remonter (on ne voudrait pas se redonner en spectacle !).
Et je ne parle que des occasions ou Terry et moi travaillons ensemble. On a chacun nos listes de corvées (pardon taches !) aussi longues que mon bras. Voilà un échantillon de celle de Terry : entretien des moteurs, installer les réservoirs auxiliaires de gasoil, révision du dessalinateur, réparer les ventilos des cabines, contrôler le gréement, remplir les bouteilles de gaz,…La mienne est comme ça : lessive, inventaire et approvisionnement, corriger l’école des enfants et télécharger leurs devoirs, banque, cuisine et congélation, assurer la liaison avec notre agent pour le transit…Si seulement on avait un équipage.
Même les mondanités ressemblent a du boulot, étant entoures par des plaisanciers comme nous, tous en pleine préparations pour transiter le canal du Panama a un moment ou un autre, et les conversations tournent rapidement à des échanges d’informations. Nous avions projeté de passer une nuit à Panama City au début, mais après plusieurs jours de préparatifs, et en attente d’une date officielle pour le transit, nous avons abandonné l’idée. Le bateau serait reste en toute sécurité à la marina, ainsi que les enfants qui n’ont aucune envie d’explorer une autre vieille ville. Mais pour tout dire, nous sommes trop fatigues. On en a assez de la foule, des magasins, des embouteillages, et d’un pitoyable service ou qu’on aille. Fait plus positif, nous avons rencontres d’autres familles ici, donc nous sommes en bonne compagnie et les enfants ont hâte de naviguer avec quelques amis suivant la même route que nous. Voilà une bonne motivation pour le prochain passage dans le Pacifique.
Donc, c’est officiel, nous quittons Shelter Bay marina cette après-midi (Samedi 5 avril), récupérons 2 assistants qui vont nous aider à traverser 3 écluses avant de descendre sur le Pacific. A partir de Lundi nous serons officiellement sur le chemin du retour.
PS : mes excuses pour ces billets décalés, encore une fois, et pas de traduction française au début. J’avais pleins de bonnes intentions pour publier mes articles sur les San Blas et des photos, mais je sus à court de temps. J’espère me rattraper lors de la prochaine traversée, puisque j’aurais tout le temps pour écrire. Restez branches !