Réponse B
Pas de bol, le bel espadon est reparti dans les profondeurs insondables de l'ocean. Mais il était deux doigts de monter bord.
Quel spectacle, un tel animal quelques mtres du bord. Quelques inquiétudes aussi, comment se débattre face un tel rostre ?

Pour ce qui est du titre, quel rapport entre le Gennaker et la baignade... Eh bien le gennaker s'est baigné. ( mais il ne fut pas le seul)
Donc nous voil au petit matin, filant allgrement 10 nuds par une petite brise vers notre destination exotique, aprs une nuit calme mais allure réduite pour ménager monture et cavaliers.
Alors que nous admirions béatement les flots, nous vîmes le gennaker se coucher, s'affaler, descendre quoi.
Le bateau étant lancé, le gennaker se mît donc la traîne, le temps de virer face au vent, d'allumer les moteurs pour rendre le bateau manuvrable, et me voil en train de réveiller tout le monde. Le premier sauter sur le pont fut Patrick, en pyjama.
Dans la cohue qui s'en suivit, le gennaker finit par s'emmler dans l'hélice.
Ce fut donc l'occasion d'une petite baignade pour moi en tenue d'homme grenouille, par 4000 m de fond, et 3000 km de toute terre. ( il faut bien rendre le récit un peu dramatique). Pas de tout repos quand mme, avec la houle.
Bilan, un blessé, l'homme grenouille attaqué sauvagement par je ne sais quelle espce de méduse, lui infligeant un brlure au front.( toujours rien de grave), une ralingue de gennaker décousue ( la cause de tout ces tracas), et un petit trou dans la voile ( la conséquence de la rencontre malencontreuse avec l'hélice)
Séance couture donc, nous comptons sur la voile légre pour nous propulser promptement dans les airs légers pronostiqués prochainement. ( lire 10 fois trs vite ! )

Deuxime aventure de la journée ( la nuit va tre bonne ), peine fini de manger ( pas mme le temps de manger le dessert), qu'une canne part tout vitesse, puis la deuxime.
Tout le monde sur le pont, voiles affalées. L'un des leurre se décroche. Il reste le mien au bout du fil, c'est un gros.
200 mtres de fil, ça devrait aller, la bataille commence.
Une heure aprs, la bataille continue, c'est peine si le fil remonte. Il faudra plus de deux heures pour l'amener au bord du bateau, tous les paris sont ouverts, il m'a semblé voir un espadon au moment de la touche, mais il plonge comme un thon. Une ombre grise, un requin peut-tre ? Au final ce sera un thon jaune (albacore) d'un mtre cinquante environ, tout le monde son poste, le fusil harpon armé, la gaffe prte, l'appareil photo qui crépite, deux mtres du bateau le poisson se frotte contre la coque, ce sera la goutte d'eau pour le fil tendu comme un string ( si on peut dire). Fil cassé, encore raté, grosse déception, il était énorme, plus de 60 kg... Et un beau leurre de perdu...