Cette fois c'est le départ pour la France. préparatifs, bagages, souvenirs...
Arrivée Mardi à Perpignan.

Retour de Tubataha.
Pour revenir en douceur au monde réel, des paliers de décompressions sont nécessaires.
Nous faisons donc escale aux portes du paradis, Cabilao, où notre hôte, Joachim, nous accueille comme des rois.
Encore quelques plongées, et nous rentrons demain à Cebu.
Retour en France le 28, nous avons commandé l'été à Perpignan, les grillades et les tapas....

Nous sommes biens arrivés sur le récif de Tubataha après deux jours de navigation tranquilles.
Cela en valait la peine, c'est l'un des plus beaux site de plongée du monde.
Pas encore de très gros poissons, juste quelques napoléons. Une multitude de poissons, parfois très amicaux, presque à se laisser toucher.
Pas beaucoup de requins, un ou deux de temps en temps. La variété des coraux est extraordinaire, coraux durs, coraux mous, avec des couleurs incroyables.
Bref encore quelques jours de plongées superbes en perspective.
Les photos aussi sont magnifiques (je me jette des fleurs ....)
Patience pour les voir.

Nous larguons les ammares.
Non, nous n'avons pas décidé de boucler la boucle et de rentrer en bateau en France.
C'est juste un petit voyage d'agrément, plongées à Tubataha, l'un ds plus beau site des Philippines (du monde ? Vous le saurez en suivant les aventures du Valentina VI ...)
Retour prévu en france fin Mai, fiesta en juin ;-)

Ça y est, nous sommes arrivés à destination : Cebu, Philippines.
La fin ne fut pas la plus facile, le détroit a tenu ses promesses avec un courant de presque 6 noeuds, heureusement dans le bon sens, puis une nuit mouvementée avec des grains, des bascules de vent, des filets de pêche dans l'hélice, des pêcheurs sans lumières de nuit.
Ce soir fiesta à bord pour fêter ça.
A votre santé.....

Le détroit de Surigao est devant nous, il devrait être franchi cette nuit, au bon gré des courants, qui sont forts paraît-il.
Nous sommes tous contents d'approcher de la fin de ce périple. Le vent n'est toujours pas avec nous, nous allons finir sur les vapeurs de réservoir.
Plus de poissons depuis quelques jours, il faut dire quelles leurres font triste mine. La dernière prise fut un pêcheur.... Le pêcheur péché, vous connaissez ?
Une Banka (embarcation traditionnelle, petite pirogue à deux balanciers) nous a rejoint, la curiosité sans doute...
Puis une fois à notre hauteur, elle a viré subitement pour nous frôler par l'arrière. La ligne de pêche s'est prise dans leur hélice (ou l'inverse...), la bêtise sûrement...
Le dernier leurre présentable s'en est allé.