La croisière s'amuse !
19 September 2018
Vendredi 7 septembre
Virée au Iles Cies prévue. On attend Alex et son ami. Entre temps, Ludo monte en tête de mat pour checker que tout est ok. Je me dis qu’au port c’est relax, mais qu’en mer …
Bon Alex et Fran se pointent, cap sur les iles… Mouillage sympa, repas light dans le cockpit et hop direct sur la plage. Sable fin, la playa somptueuse … tutto bene a un détail près, l’océan est un peu fréchou. Ce n’est pas encore assez le sud !
Bon retour à Vigo, l’ami Castor nous attends avec nos voiles remises à neuf. Il est bien ce Castor ! pour fêter ça, risotto au ceps et côte de bœuf à la plancha, le tout arrosé généreusement au Saint-Emilion. Classe ! On se termine à la contrée Normandie vs Sud. Béru est à l’ouest, dans un état proche de l’Ohio … Les fourbes Normands en profitent lâchement … On va en entendre parler longtemps … Allez, au pieu, départ prévu samedi en fin d’après-midi. Cap sur les Canaries, 6/7 jours de mer si Eole se montre bon garçon. Vérem ben !
Volem rien foutre à Vigo !
19 September 2018
Jeudi 6 septembre
Nettoyage, rangement, bricolages, courses, vérifications diverses et variées … Journée off bien agréable, on récupère. On se mitonne des repas de gala, Béru fait chauffer la plancha, sardinades, calmars, jaja de compète, on ne se refuse rien. Il ne va pas falloir qu’elle dure trop longtemps l’escale …
Le soir, arrivée en renfort de Didier, Périgourdin de son état. Il embarque jusqu’au Cap vert. Plus on est de fous …
19 September 2018
Mercredi 5 septembre
La nuit a encore été agitée, mais au matin, ça se calme progressivement, on se requinque un peu. Le vent se stabilise autour de 15 nœuds, la houle s’apaise et le soleil se pointe … On dirait le Sud ! Béru remet ses cannes à l’eau derechef pour un résultat tout aussi pitoyable … Il est moralement atteint … Jusqu’ici, la croisière, c’est » bredouille party dans le Golf de Gascogne ». Si un thon dépressif et suicidaire voulait se faire Hara – Kiri ça lui remettrai le baromètre au beau fixe, à l’armateur.
Mais inexorablement Blueskin trace sa route vers Vigo, notre première escale. Arrivée en vue des Iles Cies, carte postale grandeur nature. Ça a de la gueule, ciao le Golfe de Gascogne.
La Baie de Vigo est magnifique, vaste, ensoleillée … ça valait le coup de se faire brasser un peu. Bon c’est bien joli le tourisme, mais va falloir songer à réparer la casse … Expliquer nos misères voileuse en Espagnol, trouver un voilier compétent et pas arnaqueur. Au début, on le sent pas trop bien. C’est là qu’apparait la bonne fée de Blueskin. Alex, cousine de l’armateur de son état, vivant à Vigo. Nous arrange tout ça rapidos la belle. Les formalités, évacuées en un clin d’œil, le voiliers, Castor son blaze, dégotté et convoqué illico.
Il a une bonne tête et a l’air de savoir de quoi il cause. Il nous explique que le foc sur enrouleur ne vaut pas un clou et que le spi, c’est du travail de Chinois (véridique), mais que lui, il va arranger tout ça en deux coups les gros. Vendredi tout sera en ordre. On lui fait confiance, de toute façon on n’a pas le choix. Castor, déconne pas, on compte sur toi.
Pour se remettre de nos émotion, direction un bar à tapas, où on fait honneur à la production locale de vin blanc. Très présentables les blancs Galiciens ! On se refait la cerise, peinard, le cœur bien au chaud. Et hop, on se propulse au Majestic un bar où non seulement la caïpirinhas est goûtue, mais où ça se trémousse ferme au son des salsa, rumba et autres exotismes latino. C’est fiesta ! La belle Alex montre qu’elle a d’autres atouts que son bilinguisme et sa connaissance de la ville dans son jeu. Le démon de la danse l’habite. Illico, le grand Patrice, Ludo et puis moi-même sommes entrainés, drivés, cornaqués sur le dance floor. Caliente ! L’escale s’annonce bien. Retour sur le bateau, et nuit sans quarts … Rhâââ lovely !