Chorus en Méditerranée

Vessel Name: Chorus
Crew: Daniel et Marie-Claude Blouin
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22 June 2011

Des Cyclades au Dodécanèse : de Ios à Patmos

Du dimanche 19 au mercredi 22 juin

20 June 2011

De Milos à Ios

Du 14 au 18 juin :

16 June 2011

Long Week-end de Pentecôte à Milos

Du vendredi 10 juin au lundi 13 juin :

14 June 2011

La traversée vers Milos

Vendredi 10 juin

14 June 2011

Repos à Hania avant la traversée

Le mercredi 8 juin

14 June 2011

Les gorges de Samaria

Le mardi 7 juin :

Des Cyclades au Dodécanèse : de Ios à Patmos

22 June 2011
Daniel et Marie-Claude
Du dimanche 19 au mercredi 22 juin

On annonce du meltem pour les prochains jours, ce qui nous incite à avancer rapidement vers le Dodécanèse, pour ne pas se trouver bloqués dans les Cyclades. Pour l'instant, le vent est de sud-ouest et pour nous pousse gentiment vers Amorgos, une étape que nous avions aimée l'an dernier; nous prenons le bus pour visiter la Chora, qui étage ses maisons blanches et ses innombrables églises sur les pentes d'un vallon boisé; la butte du château d'un côté, et celle qui porte les vieux moulins de l'autre, offrent des vues aériennes sur la mer et les îles voisines au nord comme au sud.
Le lendemain, nous quittons les hautes falaises d'Amorgos dans la brume de chaleur en direction de Patmos, dont la Chora haut-perchée surmontée par les pierres noires de son monastère, apparaît bientôt. La brise se lève à l'approche de l'île et nous accompagne jusqu'au port.
Nous avions découvert rapidement l'île il y a deux ans, lors d'une escale avec Vague à l'âme, et nous voulons prendre le temps de l'explorer davantange, en particulier les plages et la très belle Chora.
Nous y montons le lendemain matin, et nous perdons dans le dédale des rues et des passages de cet ancien village fortifié, dominé et protégé par le monastère, lui-même fortement défendu. Comme lui, le village est classé au Patrimoine mondial. Nous admirons les belles maisons toutes blanches, rehaussées par les pierres ocres ou beiges des encadrements des portes et fenêtres. Nous pourrons même visiter l'une d'elles, qui présente une intéressante exposition sur l'histoire et les constructions de l'île. Nous pourrons également pénétrer dans le monastère de la Zoodochou Pygi, sous le regard sourcilleux d'une des nonnes qui nous fait revêtir des tenues "longues"; son église a de magnifiques fresques, malheureusement inphotographiables, notre cerbère y veille ! Nous pourrons quand même acheter quelques cartes postales... L'après-midi, nous allons nous reposer au nord de l'île, sur la plage de Kambos, avant de revenir à la fraîche, vérifier si Chorus et ses voisins se comportent bien dans le vent qui s'est levé et souffle en fortes rafales. Rassurés, nous irons manger dans une petite Psitaria les pieds dans l'eau..
La dernière journée sera surtout consacrée à l'avitaillement, et à réfléchir à une route pour le retour, le meltem semble en effet bien décidé à s'installer...
Voici le lien de l'album picasaweb (à copier-coller)
1) pour la traversée de Ios à Patmos

https://picasaweb.google.com/danielblouin1/DeIosAPatmos?authkey=Gv1sRgCNm9vLOLotLhQA

2) pour Patmos

https://picasaweb.google.com/danielblouin1/Patmos?authkey=Gv1sRgCJet8qvNr5X4Xw

De Milos à Ios

20 June 2011
Daniel et Marie-Claude
Du 14 au 18 juin :

On poste le blog avec un peu de retard, car cette fois, c'était Sailblog qui était en travaux !

...Maintenant,nous retournons vers l'est, de Cyclade en Cyclade. Mardi,nous longeons la côte nord de Milos,aux formes et aux couleurs étranges,avant de mouiller devant l'île voisine, Kimolos,où nous passerons la nuit.

Le lendemain, nous continuons la route en longeant Polyagos, aux roches tout aussi colorées que celles de Milos. Puis une bonne brise nous pousse vers Folegandros et le petit port de Karavostassi,où nous sommes vite rejoints par "Satyr of Plym",le bateau de Roy et Pauline et "Jujube",qui font la même route que nous. Un bus nous emmène à la chora perchée sur une falaise; avant de l'explorer, nous montons à l'église de la"Koimissis tou Theotokou" qui la domine, par un chemin de quatorze lacets! Cette belle église, éclatante de blancheur, avec son dôme et ses clochetons, nous offre une vue imprenable sur l'île et la mer alentour. Nous déambulons ensuite dans la hora et son lacis de ruelles et de passages, entre les maisons blanches ornées de balcons de bois et flanquées d'escaliers. De temps à autre, une placette ombragée rassemble les habitants en ce début de soirée.

Après une nuit un peu houleuse dans le port très ouvert, nous continuons vers l'est, poussés par la brise, longeons Sikinos, moins escarpée, mais encore moins abritée de la houle que la précédente,et arrivons à Ios,aux côtés de Satyr et Jujube, dans le port de Ialos qui nous paraît plus confortable. L'île nous semble également plus touristique, fréquentée en particulier par de jeunes européens du nord. Mais la chora, dès qu'on s'écarte de la rue centrale ,est pleine de ruelles agréables et tranquilles. Nous monterons de chapelle en chapelle jusqu'au sommet de la colline qui offre un bbeau panorama, avant de redescendre au port par un calderimi .Nous n'oublierons pas de saluer Homère, mort, dit la tradition,sur cette île, et dont le buste veille sur l'animation du port

Le lendemain, nous nous reposerons sur la belle plage de sable de Mylopotamou et, le dernier jour, au mouillage de Manganari, aux eaux claires, avec vue sur Santorin.

Le lien vers l'album Picasaweb :

https://picasaweb.google.com/danielblouin1/DeMilosAIos?authkey=Gv1sRgCOWimM-Zxoas2QE

Long Week-end de Pentecôte à Milos

16 June 2011
Daniel et Marie-Claude
Du vendredi 10 juin au lundi 13 juin :
Les vents passent nord-ouest et le joli mouillage n'est plus si confortable. On se met d'abord au mouillage près du port puis au quai d'Adhamas; on fait connaissance avec le responsable, Miltos, à la belle barbe blanche, qui passe et repasse et demande à chaque fois si on part, si on reste..On découvre également le fort clapot qui, à chaque fois qu'un ferry arrive, fait rouler et tanguer les bateaux. Mais on est maintenant parés pour découvrir l'île.
On monte d'abord à Plaka, la "capitale", par le bus qui se faufile dans les rues étroites de tous les petits hameaux sur la route, avant de nous déposer tout en haut du village. Par les ruelles sinueuses, parfois en escaliers, maisons blanches et noires des pierres volcaniques, on arrive sur la place de l'église principale, la Korfiatissa, où nous avons la chance de pouvoir admirer, guidés par le bedeau qui s'apprêtait à fermer, les icônes et le temblon peints par les Skordilis, une dynastie de peintres crétois célèbres dans les Cyvlades aux XVIIème et XVIIIème siècles.
Juste en face, nous visitons le musée ethnographique sous la conduite d'une dame heureuse de parler le français, qui nous explique la vie des gens et l'histoire récente de l'île : il y avait à Milos beaucoup de capitaines qui naviguaient à travers la Méditerranée ou qui étaient pilotes du canal de Suez; ils avaient aménagé de belles demeures. Elle nous emmène aussi voir l'église catholique fondée par les français et la tombe de l'épouse du consul francais du début XIXème siècle..Nous verrons ensuite le petit musée archéologique, qui présente de très intéressantes poteries de la période cycladique, il y a 3000 ans, où Milos était déjà un carrefour commercial.
Le soir, c'est la fête de la Agia Triada, la Pentecôte orthodoxe,; pour la populataion d'Adamas, qui est venue de Crète au XIXème siècle, en profite pour organiser une Paneyiri, une fête traditionnelle : après la bénédiction des brioches au raisin par un clergé chamarré, tout le monde, locaux et touristes, est invité à se les partager, et reçoit un plat de spécialités crétoises, accompagné de vin à volonté, avant de se lancer dans des danses sans fin.
Le lendemain, nous partons en voiture admirer les paysages de l'île : le petit port de pêche de Klima, où les barques étaient rangées l'hiver dans des abris creusés dans la roche, l'anse de Sarakiniko dont les tufs aux formes étranges étincellent de blancheur, et le petit port de Pollonia, avec sa jolie plage sous les tamaris et ses tavernas de poisson frais. Nous parcourrons également la zone de la ville antique, où se trouvent les catacombes, le petit théâtre face à la mer et l'emplacement du gymnase où l'Aphrodite, notre Vénus de Milo, fut découverte par un paysan. Avant de partir, nous visiterons un dernier musée, consacré à l'exploitation minière sur l'île, active depuis la plus haute antiquité et qui existe encore, occupant depuis longtemps une grande partie de la population : le musée présente des témoignages sur la dure vie des gens de Milos qui travaillaient là.
Nous retrouverons au port Paul et Mireille du voilier Jujube, rencontrés il y a deux ans à Naxos, nous inviterons également pour un pot l'équipage de Rocambau, qui monte vers le nord.

Le lien vers l'album Picasaweb de Milos :

https://picasaweb.google.com/danielblouin1/Milos?authkey=Gv1sRgCNbpubju98zbZA

La traversée vers Milos

14 June 2011
Daniel et Marie-Claude
Vendredi 10 juin

On a décidé de partir en milieu de nuit, car les fichiers météo, en particulier le service Navimail de Météo France, nous prédit une dégradation rapide du temps, à partir du début de la journée, et un vent de sud-ouest, dont poussant, mais qui promet d'être plutôt frais, sur les 80 milles que nous avons à faire ..
Le début de traversée est en fait plutôt calme, les lumières de la Crète s'estompent peu à peu, et seuls les ferrys viennent de temps à autre éclairer une nuit bien sombre.
Au lever du jour, quelques dauphins viennent nous saluer, mais le ciel est devenu bien chargé, le baromètre baisse de façon inquiétante, vite arrivons à Milos dont on commence à voir la masse grisâtre à l'horizon..Notre clé magique nous permet de nous reconnecter à Internet, alors que nos sommes encore à 20 milles de Milos, et les fichiers du matin nous rassurent , le vent ne se lévera pas avant la mi-journée. Effectivement les premières rafales nous propulsent le long de la côte de l'îls, dot nous découvrons les paysages volcaniques étranges, un peu inquiétants sous cette lumière.
L'entrée dans la rade est assez sportive car les rafales s'accélèrent, 25, 27 noeuds parfois, mais nous avons réglé le bateau en conséquence, et l'eau est plate.
Les guides nautiques nous ont prévenu : par ce temps, pas question d'aller au port d'Adamas; il faut mouiller sur la côte ouest de la rade. Justement, deux bateaux sont déjà installés dans Ormos Emborios, devant un petit hameau de pêcheurs aux maisons blanches. On profite d'une accalmie, on allonge 50 mètres de mouillage, ca tient; bienvenue dans les Cyclades !

Repos à Hania avant la traversée

14 June 2011
Le mercredi 8 juin
Aujourd'hui, nous récupérons, un peu courbaturés, mais le guide nous avait prévenus ! Après le marché couvert; bien touristique, nous allons visiter en fin d'après-midi la partie ouest de la vieille ville, de l'autre côté du port, le quartier de Tofanas, nettement plus touristique que les quartiers visités avant-hier. Au bateau, le soir, nous invitons l'équipage de Chaloupa, un californien d'origine asiatique, Ki-Pi (en fait il nous a donné les initiales de son prénom, sans doute difficile à prononcer) et son épouse thaïlandaise, Koy. Ce sont des tourdumondistes, qui reviennent après 10 années de vagabondage vers les Etats-Unis, en passant par la Méditerranée, dont ils découvrent les caprices.. Justement la météo montre que le temps se dégrade : les vents vont passer à l'ouest et fraîchir, ils devront attendre pour gagner la Sicile, et nous, nous devons partir très vite vers le nord. Nous larguons les amarres dans la nuit, direction Milos.

Le lien vers l'album Picasaweb :
https://picasaweb.google.com/danielblouin1/Hania?authkey=Gv1sRgCKbc3Zfql7ONSg

Les gorges de Samaria

14 June 2011
Daniel et Marie-Claude
Le mardi 7 juin :
6 heures du matin : nous sommes au rendez-vous du bus; nous sommes pris en charge par un guide très volubile qui s'emploie à dissuader les passagers en leur dépeignant toutes les difficultés qui les attendent ! Un peu inquiets, nous arrivons sur le haut plateau d'Omalos, à 1000 m; point de départ d'une marche de 18 km, qui doit nous amener au bord de la mer.
Nous entamons la descente vers le fond de la gorge par un impressionnant escalier en lacets, le Xyloskalo, avant de suivre le torrent et ses cascades, au milieu d'une végétation très variée, de pins, de cyprès, de cèdres et d'érables. Nous sommes finalement dans les premiers à arriver à mi-parcours, au vieux village de Samaria, où les habitants vivaient presque totalement isolés, mais à l'abri des pirates, en cultivant leurs champs en terrasse. Par contre nous ne verrons pas les célèbres kri-kri, les chèvres sauvages qui vivent sur les parois de la gorge, seules quelques chèvres domestiques croiseront notre route.. Dans la deuxième partie de la gorge, la marche devient plus difficile dans le lit du torrent dont l'eau a disparu, jusqu'à une série de défilés en plus en plus étroits," les portes de fer" où nous traverserons le torrent de nouveau à flot sur des ponts de bois. Au-delà, la vallée s'élargit vers la mer, que nous atteignons au village d'Agia Roumeli, après 5 bonnes heures de marche. Il est temps de reposer les jambes bien endolories par un bon bain, dans les eaux transparentes de la mer
Libyque, mais gare aux galets brûlants de la plage !
Un ferry nous ramène vers le petit port de Sougia, où nous attend le car, qui, par une route de montagne bien sinueuse, nous ramène à Hania.

Le lien vers l'album Picasaweb :
https://picasaweb.google.com/danielblouin1/LesGorgesDeSamaria?authkey=Gv1sRgCMHl6aHvw_KAEQ

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