Notre séjour à Santiago de Cuba nous a donné une écoeurantite aïgue de l’administration cubaine et de leur mode de vie un peu tout croche. Nous avons hâte de revenir ! Nous décidons donc de quitter Santiago, finir la côte et contourner le cap de Punta Maisi et de nous rendre à Baracoa directement. Une navigation de 139 miles. Ce sera notre plus long passage.
Un point d’intérêt lors de ce passage a été évidemment la base américaine de Guantanamo. Cette baie serait idéalement un endroit pour se reposer lors du passage sur le restant de la côte, mais la présence de la base américaine et plus loin la base cubaine de Puerto Escondido nous oblige à faire de longues heures à la barre. Nous sommes passés devant la base en respectant les 6 miles avec la côte. Avec les jumelles, on voyait bien la base mais de loin. Reste que c’était impressionnant! La base américaine toute illuminée et celle des cubains tout dans le noir!
Nous partons à 8h30 le matin de Santiago et la traversée se passe bien toute la journée. La nuit, cependant, après être passés Baitiquiri, et étant dans le Windward passage , les vagues ont été nettement moins agréables. On était brassés de tous bords. C’était particulièrement dur pour la personne qui devait se reposer en bas dans la cabine. C’est dur de dormir quand i faut se tenir pour ne pas voler dans tous le sens. Il semble que c’est toujours le cas avec les caps à Cuba!
Passé midi le lendemain, après un brassage de 28 heures, nous sommes arrivés à Baracoa. Nous ancrons dans la baie près du quai commercial, entourés de montagnes verdoyante de palmiers! Très beau, mais on va se coucher, bien fatigués. Nous ne pourrons repartir comme nous le voulions le lendemain, la météo n’est pas toujours favorable à nos intentions. On se reposera.
Baracoa nous offre un beau spectacle : une belle plage dont profitaient les résidents comme c’était samedi et donc congé. Les jeunes qui ne baignaient aux alentours d’un bateau à moitié sombré. La musique du samedi et les gens qui profitent de leur journée de congé pour pêcher.

On est au début de notre dernière côte et pour une fois, les vents et le courant vont travailler en notre faveur! Ce sera la première fois!