Notre nouvelle saison de voile a démarré sur des chapeaux de roues (hmm!) avec une mise à l’eau plus rapide que prévue. On avait planifié environ dix jours de préparatifs à partir du 11 décembre mais sans tenir compte de la fermeture du chantier à partir du 20.

Au programme:
-Ré-approvisionner nos soutes en aliments frais;
-préparer six mois de conserves;
-repriser le bimini;
-repeindre les œuvres vives de la coque;
-remplacer le moteur de l’autopilote;
-remplacer le cadran des jauges des réservoirs à eau et diesel;
-gréer les voiles après avoir réparé le coulisseau du point d’écoute de la grand-voile;

L’épicerie a été impressionnante non pas tant par sa taille mais par son prix (environ $800 canadiens). Tout coûte cher dans les Caraïbes!

Nous avions planifié canner la viande sur deux jours à l’autoclave sur la plaque chauffante importée de France mais on a fait connaissance avec la première anicroche en arrivant pas à chauffer suffisamment l’autoclave. Pourtant la plaque (faite en Chine, évidemment) avait parfaitement fonctionné l’année précédente. Mystère.

Nous voici donc avec une douzaine de kilos de viande et rien pour la cuire. Solution: faire appel au restaurant de la marina et « soudoyer » le cuisinier pour utiliser un des ronds pendant environ six heures pour $50. Merci surtout aux cuisinières qui ont fait de la place à notre gros autoclave même pendant les heures de grandes affluences.

Il fallait faire tous ces préparatifs au milieu des orages intermittents et des moustiques. Vous comprendrez donc pourquoi on a peu hésité quand on nous a offert de mettre le bateau à l’eau un jour plus tôt. On oublie la peinture en échange de la brise rafraîchissante et bye-bye les moustiques.

On a pu faire le reste des préparatifs une fois sur l’eau et partir un jour plus tôt pour la capitale de Grenade, St-Georges, début de notre périple de sept mois qui se terminera en Nouvelle-Écosse au début de juillet.