Vraiment, nous n'avons jamais eu de passage aussi tranquille. Des vents juste ce qu'il faut, mais surtout une mer presque plate sinon pour une toute petite houle de rien.

Nous sommes passés d'île en île en temps record. D'abord Béquia dans les Grenadines. Arrivés en ce beau jour du 31 décembre, juste à temps pour assister aux feux d'artifices. Quel magnifique spectacle, nous étions par chance juste devant. Une belle façon de terminer l'année 2019!

Le 1er janvier, nous nous dirigeons vers St-Vincent et c'est à la dernière minute que nous décidons de mouiller l'ancre dans la célèbre baie de Wallilabou, au lieu de la baie de Cumberland, notre arrêt habituel. Wallilabou, c'est là où été tourné le film à la Disney, Pirate des Caraïbes. On aurait dû savoir... Comme à Cumberland, des boat boys viennent nous approcher dès notre entrée dans la baie pour nous aider à accrocher notre amarre à un arbre, l'ancre étant mouillée à l'avant dans le profond et l'amarre arrière frappée à un arbre à terre. A Cumberland, 20 $EC, ici 50 $EC. Et voilà pour l'effet Disney! Le panier de frais, également conséquent à l'effet Disney!

Ensuite, c'est Ste-Lucie, avec des conditions météo toutes aussi clémentes. Passé les deux célèbres pitons au sud de l'île, nous ne sommes plus seuls mais au contraire c'est plein de catamarans qui y vont à pleine vitesse à moteur. C'est le retour vers le nord pour la fin de la semaine des charters. Notre boule de mouillage à anse Cochon nous est pris sous notre nez par un catamaran, il nous reste qu'à faire demi-tour vers anse Canaries qui finalement s'avère une belle trouvaille: belle plage, eau limpide et surtout la magnifique falaise de couches de pyroclastiques...

Le lendemain, on se rend dans la partie nord de Ste-Lucie et encore là une belle découverte: la baie de Bois d'Oranger. Toute petite baie où nous sommes seuls tout l'après-midi mais finalement nous nous sommes fait rejoindre par une famille américaine et un bateau français qui venait d'arriver de sa traversée (lumière fermée aussitôt et dodo).

Et pour terminer, le passage du canal Ste-Lucie, au moteur pour la plus grande partie car le vent n'était pas au rendez-vous. On s'ancre finalement dans la baie en face de Ste-Anne avec deux cents autres bateaux...