Ici, c'est définitivement les Etats-Unis. Les gros chars et les pick-ups! Mais l'organisation, c'est vraiment les Caraïbes...

On avait tout planifié, l'épicerie locale, mais à 1.6 milles, la marina avec buanderie, la nouvelle application CBP Roam pour se rapporter aux autorités, le plein d'eau car nous arrivions au fond du réservoir . Et surtout la voiture chez Hertz pour aller à San Juan.

Voici la vraie histoire:

On arrive à la marina, pleine de gros bateaux moteur, on va faire le plein de diesel. C'est vraiment pas très profond, on gratte un peu le fond de la quille dans la vase. C'est très très à l'étroit, heureusement Antonio est venu nous aider avec son annexe à gros moteur pour sortir Mikado avec ses 49 pieds contre le vent mais surtout le peu d'espace pour bouger.

Au quai, on demande les indications pour les lessives, c'est bon, mais il faut 40 livres de linge (de chaque couleur: blanc, colorés, foncés). On cherchera une laverie, mais elle est fermée... on s'arrangera avec Nancy à la marina, elle a fini par arranger une lessive de " colorés " et fait les blancs avec les linges de l'hôtel de la marina. C'est le pourquoi des taches de certains vêtements.
Pour Hertz, c'est fermé depuis belle lurette! On nous a donné le numéro de téléphone d'un gars qui loue des voitures ici mais il ne répond pas pendant 2 jours. On finit par réserver une voiture à Ponce à l'aéroport. On ira en taxi.
Avec l'application, on fait notre clairance. Normalement pas besoin de voir un douanier. Mais non, il demande à nous voir tous les deux à Ponce. Rendez-vous 8h du matin. On prendra la voiture vers 10h car on imagine que ce ne sera pas terminé avant...
Le soir, on réserve un taxi pour 7 h du matin. Sur le répondeur, car le gars ne répond pas.
7h, pas de taxi. On en appelle un autre, qui vient 10 minutes plus tard, mais qui nous annonce qu'il ne fait que du local, pas Ponce. Heureusement, j'accroche 2 gars qui passaient pour demander s'ils connaissaient un taxi pour Ponce. Ils nous offrent un lift puisqu'ils y allaient. Et ils nous conduisent aux douanes dans la voiture qu'ils avaient loué du gars...
La douane c'est long, et le douanier s'est d'abord montré chiant en nous faisant savoir que le permis de croisière que nous demandions est un privilège et non un droit et ce seulement suite à l'examen de notre dossier... Finalement, on a attendu et attendu et attendu et il nous a finalement donné le permis. Gratos.
Un autre taxi pour aller chercher la voiture de location à l'aéroport et c'est finalement à Walmart que nous iront faire notre grosse épicerie, retour à Salinas 30 km plus loin.

Pour l'eau, je ne vous ai pas dit, c'est de l'eau douce locale, full minérale, pas buvable...

Ouf! On peut commencer notre visite de Puerto Rico...