St Lucia...sailing is not always fun
18 February 2012 | Antigua
Voahangy
St Lucia – Jan 13-18, 2012
I wasn’t going to write about this week, as nothing nice and interesting happened. But then I was reminded that some of our readers may like to know about the “nitty gritty” side of cruising, so to show that it’s not always bright sunshine and pina coladas on the beach, here it goes.
It was an awful 9 hour passage from Bequia to St Lucia. We sailed in company with Bacchus who left one hour ahead of us taking advantage of a windless period at dawn. It didn’t help much, though. We had two channels to cross, between Bequia and St Vincent (which was a little rough but we managed OK), and St Vincent and St Lucia. The St Vincent Channel (25 miles) has a bad reputation and lived up to it: square waves, NE winds 35 knots wrapping around the north tip of St Vincent and roaring thru the channel. One minute we were sailing comfortably in the lee of the island with 10-15 knots of breeze, the next we were burying our nose into big swells and sails were flapping like crazy. The last time we met such horrible conditions we were in the Solomon Islands in 1997! I took some Sturgeron as a precaution and I’m glad I did, the kids didn’t fare so well however and got sick. The pressure of the waves smashing into our starboard side was so great, that 2 of our overhead hatches leaked badly and we ended up with Anne’s cabin and ours flooded with salt water. Not happy, as it took 2 days to clean up the mess (dry mattresses, linen, clothes, rinse off the salt from the bilge…). How this happened no one knows: once we were at anchor, Terry tried to test with a hose on full pressure but there were no leaks, our friend Bertrand suggested that the hatches are not mounted flush, and when pounding in rough weather the fibreglass flexes and bends, allowing for water to come in thru minute cracks. Hmmmm, if that’s the case, we’re not going to windward in strong winds any more. I can’t bear the idea of cleaning up again!
While Bacchus (Bertrand, Anne and their 8 guests) pushed on to Martinique, we decided to call it a day and anchor off Soufriere, half way up St Lucia’s west coast. On any sunny day, it would have been a perfect anchorage, at the bottom of one of the Pitons, but after such a bumpy ride, having to pick up a mooring in the middle of a rain squall, boat boys asking us if we wanted to visit the local volcano, we didn’t want any hassle and elected to remain on board to rest (and clean up!) for 2 days. I did try to convince the family to go ashore and take a hike up one of the Pitons, or maybe have lunch at the Hotel Chocolat (highly recommended by ARC friends Magali and David, from ENSEMBLE) but one look at the steep path up the hill and the advice to hire a local to guard the boat while unattended, made a compelling case for staying put. The most exercise we accomplished was a snorkelling session at the bottom of the Pitons, which was kind of spooky: the “hill” reaches steeply 2250 feet above the water, then the base falls off to a depth of 1600 feet underwater. There was very little marine life close to shore, and all I can remember is swimming in very deep blue bottomless water!
Final stopover was Rodeny Bay Marina, where besides cleaning up, we picked up the kids ‘school books for 2012, which had been posted by the Australian schools. We had to laugh, as Marc’s box had been “missent to India” hence the delayed delivery. The mistake was on the Aussie’s side, where someone misread West Indies for India! It was also the last occasion to catch up with other ARC crew (Felicity J) heading for Panama then Australia, and of course Drina who seems to be on the same path as us (Christian we are forever grateful for all the burned movies, though both Marc and Anne seem to be addicted to the Modern Family TV series. Not sure it is a good thing…)
It was a strange feeling to return to RBM after the hype of last December , a lot of ARC boats have been left here for the winter, the small shacks and steel bands have gone, and Terry and I can’t help but feel it’s time to move on. So our next move is Martinique, 28 miles north, back to French territory and there is no guessing as to which crew member on this boat is most happy about it!
St Lucie, 13-18 Janvier 2012
Je n’avais pas l’intention de mentionner cette semaine, vu que rien de bien intéressant ne s’est passe. Mais comme on m’a rappelé que certains de nos lecteurs aiment bien connaître la face cachée de la croisière, j’ai rédigé ce billet à leur intention pour démontrer que ce n’est pas toujours grand soleil et pina coladas en bord de plage.
Soyons honnêtes, les 9 heures de traversée entre Bequia et St Lucie ont été affreuses. Nous avons navigue en compagnie de Bacchus qui est parti 1 heure avant nous pour profiter d’une période de calme à l’aube. Ça ne l’a pas vraiment aide cependant. Il y avait 2 canaux à passer, entre Bequia et St Vincent (celui la était un peu sportif, mais on a supporté), et entre St Vincent et St Lucie. Les 25 miles nautiques du canal de St Vincent ont très mauvaise réputation, et il n’y a pas eu exception pour nous : des vagues carrées, des vents de 35 nœuds qui s’enroulent autour de la pointe nord de l’ile et déferlent dans le canal. On naviguait tranquillement le long de la cote sous le vent avec 10-15 nœuds de brise, et soudainement la proue du bateau s’est engouffrée dans une houle énorme, les voiles claquant comme des fouets. De mémoire, la dernière fois qu’on a eu des conditions pareilles, c’était dans les iles Solomons en 1997 ! Heureusement j’avais pris des medics par précautions, par contre les enfants n’ont pas très bien géré et ont été malades toute la traversée. Les vagues étaient tellement fortes en se brisant sur notre tribord, que 2 de nos capauts de pont ont fui, laissant entrer des trombes d’eau de mer dans la cabine d’Anne ainsi que la nôtre. On n’était pas contents du tout, surtout qu’il a fallu 2 jours pour tout nettoyer (sécher les matelas, les draps, vêtements, rincer les cales pleines d’eau de mer…) Personne ne sait comment ça a pu se passer : une fois mouilles, Terry a essayé de tester l’étanchéité des capauts avec le jet d’eau a pleine pression, mais rien n’a fui. Notre ami Bertrand (de Bacchus) soupçonne que les panneaux ne soient pas montes « flush » correctement, et par très mauvais temps, le polyester se tord et bouge de telle façon que l’eau puisse passer par des fissures minuscules. Mmmmmmouais, si c’est le cas, c’est la fin des navigations au pré par vents forts. Je frémis rien qu’à l’idée de tout nettoyer de nouveau !
Donc pendant que Bacchus (Bertrand, Anne, et leurs 8 passagers) ont poussé jusqu'à la Martinique, nous avons décidé de jeter l’éponge et nous arrêter a Soufrière, à mi-chemin sur la côte ouest de St Lucie. Par beau temps, c’est un mouillage superbe, au pied des Pitons, mais après une navigation plus qu’éprouvante, la récupération d’une bouée au beau milieu d’un grain, et les boat boys qui n’arrêtaient pas de nous demander si on voulait organiser une visite guidée sur le volcan du coin, on en avait assez et on a décidé de rester à bord et nous reposer pendant 2 jours ( et faire le grand nettoyage !) J’ai bien essaye de convaincre la famille à se rendre à terre et faire une promenade sur l’un des Pitons, ou pourquoi ne pas se faire un déjeuner a l’hôtel Chocolat (vivement recommandé par nos amis sur ENSEMBLE), mais rien qu’à voir la pente pour grimper le Piton et organiser un garde pour rester sur le bateau en notre absence, Terry a décidé ne pas bouger d’un pouce. Le seul exercice qu’on a réussi à faire fut donc du snorkelling autour du bateau, au pied des Pitons, une expérience assez étrange je dois dire : les montagnes atteignent déjà plus de 750m au-dessus du niveau de la mer, mais sous la mer, leur base descend jusqu'à 500m de profondeur. On n’a pas vu grand-chose en terme de vie sous-marine, par contre je me souviens très bien que l’eau était d’un bleu très fonce et d’une profondeur interminable !!!
L’escale suivante (et finale à St Lucie) fut Rodney Bay Marina (RBM), ou mis à part le nettoyage complet du bateau (on a fait polir l’inox, c’est dire !), nous avons récupéré l’école des enfants pour la rentrée 2012 dans 15 jours. Les colis étaient envoyés d’Australie, et on a bien rigole quand on a réalisé que celui de Marc avait été retarde car les postiers australiens avaient traduit « West Indies » par « India », donc le colis est passe par l’Inde avant d’atterrir ici ! C’était aussi l’occasion de revoir certains bateaux de l’ARC (notamment Felicity J, en partance pour le Panama et l’Australie) et bien sûr Drina, qui semble suivre le même chemin que nous (un grand merci à Christian pour tous les films, bien que Marc et Anne semblent être accros à la série Modern Family, pas sure que ce soit une bonne chose…)
Ça nous a fait tout drôle d’être de retour à RBM, après l’effervescence du mois de Décembre tout est bien calme maintenant. Plusieurs bateaux de l’ARC y ont été laisses pour la saison, les groupes de calypso et les petites cases sont partis, c’est autant de signes qu’il est temps pour nous de bouger. Donc notre prochaine escale sera la Martinique, à 28 miles nautiques plus au nord, de retour chez les français. Inutile de dire quel membre de l’équipage s'en réjouis d’avance !