Bahamas: where is the sun?
31 May 2012 | Naples, Florida
Voahangy
Exumas, Bahamas, April 17- May 12, 2012
What a rough passage from Provo! Somebody at the weather bureau forgot to look out the window, and forecasted 19 knots easterly winds and a slight swell for the next 2 days. It was still blowing strongly in Sapodilla Bay, but we’re such trusting people we lefty anyway. Of course, it was misery out to sea: the first 50nm leg to Mayaguana was uncomfortable but bearable, then all hell broke loose and we hit 30 knots easterly winds and 3 meters swell hitting us square on the beam. Needless to say that it was a bad 24hours for the crew, though Terry was not unhappy: the boat sailed well, averaging 9.5 knot ,with a reduced headsail and reefed main, even hitting a new record speed of 14.7 knots!
What a relief it was to reach Exuma Sound: beautiful colours (I know I say that all the time, but we never get sick of it), smooth waters, and lots of yachts.
The Bahamas will be our base for a month, and we already know that won’t be long enough. Off all the islands we’ve visited so far, this is somewhere where you need time: time to explore the hundreds of cays , time to allow for the weather, time to spend meeting the many cruisers you’re bound to run into…I won’t bore you with our daily activities, instead let me share some of the highlights (or worst times) of our stay over different posts.
Let’s start with the Bahamas weather, which most people including ourselves, imagine as tropical bliss.
With the tropic of cancer running south of Georgetown (the Exuma’s main town), once you cross that line you’re not in the tropics any more. While the difference in water temperature isn’t felt until you reach further north, the weather is completely different to the Caribbean’s. Gone are the steady trade winds, here they’re more influenced by whatever happens in mainland USA or even Canada!
You only need to have a depression up north, then watch the winds pick up and go full circle NE-E-SE-SW-N over a 3 to 4 days period. Depending on where you want to go, it generally means having to wait until the system settles down. In the month we stayed in the Bahamas, Terry worked out that weather windows occurred one day a week, when the winds were favourable for us to sail northwards. Of course, it always happened at the wrong time, just when friends boats would arrive nearby (we missed GUMA and MIAOUSS by a few hours!), but that’s the rule of the sea…Sometimes, the break would not occur soon enough, and after days bunkering down in some remote anchorage, we’d lose patience and set out in atrocious conditions looking for a better anchorage (not our smartest move, fumbling our way up to Norman’s Cay in 40 knots winds with driving rain, dodging bombies, and hoping the charts were accurate!) Lets’ say that our foul weather gear came out of retirement, and back in service for the first time since France last year.
Apart from these 8 days of bad weather, the weather was nice though. Windy, but sunny, so we can’t complain too much. And when the sun came out, it was like on the tourist brochures, no, better than that. Crystal clear waters, most gorgeous beaches (nearly as good as Barbuda says Terry), sheltered lagoons…as they say, it’s better in the Bahamas! And we sure made the most out of it. Read on the upcoming posts, to discover some of our favourite Bahamas islands.
Exumas, Bahamas, 17 Avril – 12 Mai, 2012
Commençons par une traverse très dure depuis Provo! Les gens de la météo ont dû oublier de regarder dehors, et ont prévu des vents d’est à 19 nœuds et une légère houle pour les 2 prochains jours. A Sapodilla Bay ca soufflait encore pas mal, mais comme on fait confiance aux spécialistes on est partis quand même. Ça n’a pas raté, il a fait un temps épouvantable en mer : on a bien supporte les 50 premiers miles jusqu'à Mayaguana, par contre après ça c’est carrément dégradé et on s’est paye des rafales a 30 nœuds et des vagues de 3 mètres de travers. Inutile de dire que l’équipage a passé 24 heures très désagréables, bien que Terry n’était pas mécontent : le bateau filait très bien, on faisait 9,5 nœuds de moyenne, avec 2 ris dans la grand-voile et une trinquette réduite, on a même battu un nouveau record de vitesse avec 14,7 nœuds !!
C’est donc avec un énorme soulagement que nous avons atteint Exuma Sound, dans la partie centrale des Bahamas : des couleurs merveilleuses (je sais bien, je le dis à chaque fois, mais on ne s’en lasse jamais), des eaux enfin calmes, et pleins de bateaux.
Les Bahamas seront notre base pendant un mois, et on s’est vite rendu compte que ce ne sera pas assez long. De toutes les iles que nous avons visité jusqu'à présent, celles la nécessitent beaucoup de temps : du temps pour découvrir les centaines d’ilots, du temps pour prévoir la météo, du temps pour sympathiser avec les nombreux plaisanciers que l’on est surs de rencontrer…Sans vous embêter avec nos activités quotidiennes, laissez-moi partager avec vous les points forts (et faibles) de notre séjour, à travers les prochains billets.
A commencer par le temps Bahamien, que la plupart des gens, nous y compris, considèrent comme un paradis tropical.
En fait, comme le tropique du Cancer passe juste au sud de Georgetown (la capitale des Exumas), une fois qu’on a traversé cette ligne, nous ne sommes plus dans les tropiques. La différence de température dans l’eau ne se sent pas avant d’être plus au nord, par contre le temps est complètement diffèrent des Antilles. Adieu aux alizes constants, ici les vents sont plus influences par les systèmes qui règnent aux Etats- Unis, et même au Canada !
Il suffit d’une dépression dans l’Atlantique Nord, pour que les vents se lèvent et font la ronde complète N-NE-SE-S-SO-NO. Tout ce manège prend 3-4 jours, et selon la destination voulue, généralement ça veut dire qu’il faut attendre que le système se stabilise. En un mois, Terry a compte que les fenêtres météo favorables sont arrivées une fois par semaine. Et bien sûr, c’est toujours au moment où des bateaux amis se pointent ( on a ainsi rate GUMA et MIAOUSS à quelques heures près !), mais telle est la loi de la mer…Parfois, l’opportunité tarde à se présenter, et après des jours entiers à se réfugier dans un mouillage éloigné de tout et de tous, on a perdu patience et nous nous sommes lances a la recherche d’un autre endroit pour la nuit (une décision pas très maline, qui nous a vu tâtonner a l’approche de Normans ‘s Cay par 40 nœuds de vent, des pluies diluviennes, et croiser les doigts pour que les cartes soient à jour). Disons que nos cires ont repris du service pour la première fois depuis 1 an.
A part ces 8 jours de mauvais temps, il a quand même fait beau. Du vent certes, mais ne nous plaignons pas, le soleil était au rendez-vous la plupart du temps. Et là, c’était comme dans les brochures touristiques, non bien mieux encore. Une eau claire comme de l’eau de roche, des plages magnifiques (presqu’aussi belles que Barbuda selon Terry), des lagons protégés…comme on dit, c’est mieux aux Bahamas ! Et on en a effectivement bien profite. Rejoignez-nous dans les prochains billets pour découvrir nos iles préférées.