Cuba, Part 2 - Finding our feet
15 August 2013 | Puerto Aventuras, Mexico
Voahangy

Cuba, La Havana , Jan 7, 2013
Our first day in Cuba was spent exploring our surroundings in Marina Hemingway. Built in 1957, the marina is located 10 nm south west of La Havana. It consists of 4 man-made channels, with concrete docks; it is like a gated compound where most foreign boats check in and stay while the crews discover the island by car. That seems to be the preferred option anyway, when pressed for time (remember you need to check in at every port if cruising).
The overwhelming impression is that everything is so run down: the marina grounds look like weed filled empty lots, the nearby hotel Acuario is only half full and some of the rooms look like they’re falling apart, the playground is made of a couple of waterslides with rusty ladders, and generally the place could do with some serious maintenance.
Having said that, the people don’t seem to mind, and being Sunday, the Cuba Automotive Club had organised a party on the marina grounds and a large group of vintage cars were assembled in the car park. Terry immediately decided he loved the place, watching all these Buicks, Plymouth and more, restored to their former glory and racing each other. The bar was open and thriving; dozens of family were either swimming, drinking, or dancing to very loud salsa music. I can’t remember seeing such happy party goers since Brazil, 5 years ago!
Next day’s mission was to exchange some money; no mean feat as the closest “normal” bank is driving distance, but we’d been told by other cruisers (Australians as well!) that there is a “hole in the wall” (i.e. ATM) in the nearby village 15mn walk away. So Terry and I went on our little adventure, leaving the compound and mixing with the locals, getting lost looking for the ATM, asking 3 different people (my Spanish is shocking!) and worrying that we’d attracted too much attention already! When we did locate the ATM, we found out that we really should have queued across the road at the money exchange office which is nothing more than a tiny booth. There was no line as such, people ask who the last person to arrive (ultimo) was and that’s how you know where your place is. Welcome to the waiting game, something Cubans seems to be good at. We used the time to study the exchange rate and work out which currency was best to use. But let me first brief you on the currency situation in Cuba: 2 currencies circulate in the country, convertible pesos (CUC$ pronounced COOKS) and Cuban pesos. Most things tourists pay for, are in CUC (marina fees, rental car, tours, internet…). Cuban pesos are what the locals are paid in and used mostly for local purchases, such as electricity, fresh fruits and vegetables. Currently ( January 2013), 1CUC$ = 25 pesos. I won’t get into the details of the double economy which results from the dual currencies (that’s a whole post on its own!), but suffice to say that CUC prices are similar to US prices, and pesos are well…25 times cheaper! To make things more confusing, foreign currencies like euros, Canadian dollars and British pounds attract a better rate than US$, the latter attracting an extra 10% penalty rate in addition to the commission, in response to the US embargo. Luckily we had left over euros from our days in the Caribbean’s so managed to get ahead. Much to Terry’s amusement (and the locals as well), I decided to embark into a Spanish language immersion programme. It means that I tried my bad Spanish on every Cuban I encountered, fumbling my way through. This method actually yielded some results, and the money exchange staff thought it hilarious when I insisted on counting the money in Spanish, or asked them to translate for me sentences like “I am French, my husband is Australian”. Never mind the fact that the queue outside grew and grew…
Still, in spite of my efforts, the language barrier is the main reason we decided to book a private guided tour for the next few days, instead of catching a bus and discovering the town on our own. As Terry said, we have less than 2 weeks in Cuba (thanks to Pantaenius), and really don’t want to spend our time getting lost, missing interesting places or worst ending in places we shouldn’t be. Besides there is nothing like local knowledge, so on recommendation of the marina Dockmaster, we hired Armando, who will be our tour guide for the next few days.
Cuba, La Havane - Premiers repères…7 Janvier, 2013
Notre premier jour à Cuba fut consacré à la découverte de la Marina Hemingway et ses environs. Construite en 1957, la marina est située à 10 miles nautiques à l’ouest de La Havane. Elle est composée de 4 canaux creuses dans la roche, et des pontons en béton, et n’est rien d’autre qu’une zone de plaisance clôturée ou la plupart des bateaux étrangers arrivent et demeurent pendant que les équipages s’en vont explorer l’ile en voiture. Ça semble être l’option préférée en tout cas, quand le temps est limite (surtout lorsqu’il faut se faire contrôler à chaque port, si on navigue).
L’impression dominante est celle d’un délabrement total : les espaces entourant la marina ressemblent à des terrains vagues pleins de mauvaises herbes, l’hôtel avoisinant, l’ Acuario, n’est qu’a moitié plein, certaines des chambres ont carrément l’air de tomber en ruine, et l’aire de jeu ne comprend que 2 toboggans aux échelles rouillées. Bref, tout aurait besoin d’un bon entretien.
Ceci dit, ça n’a l’air de gêner personne, et comme on était un dimanche, le Club Automobile de Cuba avait organisé un rassemblement à la marina, avec un certain nombres de voitures classiques exposées dans le parking. Terry est tout de suite tombe sous le charme, admirant les Buick, Plymouth et autres modèles, toutes bichonnées par leurs propriétaires et se faisant la course sur la route d’accès. Le bar battait son plein, des dizaines de famille se baignaient, prenaient un verre ou dansaient au son d’une salsa endiablée. C’était une scène qui m’a rappelé notre séjour au Brésil, il y a 5 ans, ou les gens y étaient aussi heureux de faire la fête !
Par contraste, la mission du lendemain fut d’aller changer nos sous, ce qui n’était pas une mince affaire vu que la banque la plus proche était à une certaine distance en voiture. Par chance cependant, un autre équipage (australien de surcroit !) nous a indiqué l’existence d’un distributeur de billet dans le village d’a cote, a 15 minutes de marche. C’est donc ainsi que Terry et moi sommes partis à l’aventure, a l’extérieur du « camp » pour nous mêler aux habitants du coin. On s’est perdus à la recherche du distributeur, non sans avoir demande a 3 personnes différentes (mon espagnol est affreux !) et commence à nous inquiéter d’avoir attiré l’attention ! Quand nous l’avons enfin trouve, nous avons commencé à faire la queue comme tout le monde pour découvrir qu’on était dans la mauvaise file, en fait on aurait dû traverser la rue et nous rendre au bureau de change qui n’est rien d’autre qu’un minuscule guichet. La file d’attente n’est pas vraiment identifiable, ici les gens demandent qui est la dernière personne arrivée, et c’est ainsi qu’on prend sa place. Bienvenue au monde de l’attente (attentisme, c’est un mot ?), un univers que les Cubains ne connaissent que trop bien. Nous avons passé le temps à étudier les taux de change et décidé quelle monnaie échanger. Mais d’abord, laissez-moi vous expliquer la situation monétaire à Cuba : 2 monnaie circulent dans le pays, les pesos convertibles (CUC$, prononces COOKS) et les pesos cubains. La plupart des services touristiques se paye en CUC (marina, locations de voitures, tours, internet,…). Les pesos cubains sont destinés à la consommation locale, que ce soit les salaires ou le payement de l’électricité, fruits et légumes…le cours actuel (en janvier 2013) est 1CUC$=25 pesos. Je ne vais pas m’étendre sur la double économie qui découle de cette situation (ca mérite un article entier!), mais sachez que les prix CUC sont similaires au prix américains, et les pesos sont…25 fois moins chers ! Pour ajouter à la confusion, les monnaies comme l’euro, le dollar canadien et la livre anglaise s’échangent à un meilleur taux que le dollar US, ce dernier attirant 10% de pénalité en plus de la commission, en représailles contre l’embargo économique. Heureusement qu’il nous restait des euros de notre séjour aux Antilles, ils nous ont bien servis.
Au grand amusement de Terry (et des Cubains aussi), j’ai décidé de me lancer dans un programme d’immersion totale en espagnol. Ça veut dire que j’essaye mon mauvais espagnol sur toutes les personnes que je rencontre, baragouinant plus qu’autre chose. Chose surprenante, cette méthode porte ses fruits et le personnel du bureau de change a bien rigole quand j’ai insisté pour compter les billets en espagnol, ou même demande la traduction de phrases comme « Je suis française, mon mari est australien ». Personne ne s’est soucie, pendant ce temps, de la queue a l’extérieur qui s’allongeait…..
Malgré mes efforts, la barrière de la langue est telle que nous avons décidé de faire appel à un guide prive pour nos prochaines excursions, au lieu de prendre le bus et visiter la ville nous-mêmes. Comme dit Terry, nous n’avons que 2 semaines pour voir Cuba, et franchement on n’a pas vraiment envie de perdre notre temps à nous égarer, rater des endroits intéressants ou encore nous retrouver là où il ne faudrait pas. Et puis, on apprécie toujours le point de vue local, c’est donc après la recommandation du capitaine du port, que nous avons engagé Armando, qui sera notre guide pour les prochains jours.